Lado B
Por culpa do post do Pedro Correia lembrei-me deste poema, espantosamente dito por certo diseur acidental, cá muito meu.
Hemingway tinha razão: Paris, os verdes anos, o arrojo de conhecer e de quebrar, nunca torcer. A comoção da liberdade, o calor do idealismo, a coragem do excesso (essa aptidão imprescindível para agarrar a vida pelos cornos, com as duas mãos, até cada um lhe chamar sua). E, claro, pois... a alegria da festa, para sempre.
Com Apolinnaire no prato (outro culpado). Sem contradição e desde então para sempre, também.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure